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Après ce temps de violence, le malade va se livrer de lui-même. Il faut une psychothérapie très souple, variée, adaptée au patient.


Ils ont raison car il y a des hauts et des bas, mais dans les critiques il y avait des trucs qu'on n'a jamais compris. Ils sont passés à autre chose, tout simplement. « La Tribu de Dana, je n'en pouvais plus!


Net.hr - Elle va permettre d'aborder les aspects somatiques, psychiques et sociaux.


« La Tribu de Dana, je n'en pouvais plus! » C'est une chanson que tu prends toujours plaisir à chanter? J'ai eu une période où je n'en pouvais plus, comme tout le monde je pense. J'ai digéré toute cette période, maintenant ça fait partie de moi. Je ne le chante pas, en général le public le fait en concert! Ça me fait kiffer. A la télé, ils ne me font chanter que ça mais comme je fais des concerts avec tout le répertoire de Manau en parallèle et que je continue de travailler, ça ne me dérange pas. La télé me rappelle pour ça, je joue le jeu. Mais j'aimerais bien chanter les nouvelles évidemment. Tu le demandes parfois? Non, je ne le demande pas. Là j'ai dit oui car c'est un bon truc, donc je viens avec plaisir. Financièrement, c'est un titre important pour toi, j'imagine? C'est comme tout, ça dépend. Il y a des pics de Sacem. D'un seul coup, les radios peuvent se mettre à le jouer et ça tombe, parfois beaucoup moins. Mais je vis toujours de la musique. Actuellement, on vient de sortir le titre et on partira en tournée en 2015 avec le nouvel album. Regarde ma tête, je ressemble de plus en plus à un raisin sec. Non, mais il y a la sagesse. Je suis comme un boulanger qui a 17 ans de métier. Aujourd'hui, on est ultra indépendant, on fait tout de A à Z. C'est important pour moi. On est un peu sorti du circuit des grands médias. Tout le monde s'en fout un peu de nous, on a cette image un peu ringarde. Par bonheur, ça fonctionne pour nous. Quand on était au top, je ne savais pas qu'on était au top. On a toujours travaillé, qu'on soit numéro un ou pas. Il y a toujours eu des albums, des envies de créer, plus que de rester sur un capital d'un titre. Même si le grand public est peut-être resté sur ce tube-là, on a avancé. « Refaire un énorme tube, c'est presque impossible » Et aujourd'hui, tu as envie de refaire un tube? Refaire un énorme tube, c'est presque impossible, car on n'a pas les médias avec nous. Ils ne nous suivront pas. On appelle ça un tube à notre échelle! Rires On est super contents. Et puis il n'y a pas de recette. On est les mêmes. On voudrait faire des tubes, on aurait une maison de disques, un tourneur, une maison de production... Et on ferait le même titre! Nous, on n'a pas changé. Ce sont les gens autour qui ont changé. On était dans notre bulle, comme je le disais, et on a toujours travaillé. Nous c'est du rap celtique. Tous ces trucs-là autour, on n'a jamais rien contrôlé. Les journalistes sortaient des trucs sur nous, alors qu'on n'avait jamais dit ça... A un moment, tout le monde nous a critiqué. Ils ont raison car il y a des hauts et des bas, mais dans les critiques il y avait des trucs qu'on n'a jamais compris. « On nous a marketés comme un boys band » Quand tout fonctionne, comment on accepte les critiques? Pour être honnête, Manau c'est un groupe populaire avec une belle image. Les gens sont super cool avec nous, ça se passe toujours bien. On n'est pas des boys bands mais les gens comprennent ce qu'on fait. Il y a un mur parfois avec les journalistes mais pas avec les gens. Je n'ai pas de casserole aussi, il faut dire, je ne me suis pas trahi. Donc ils restent sur une image sympa! Si je danse, je me casse le dos et je casse la fille! Rires Je ne vais pas critiquer cette émission, je ne vais pas juger. Mais moi je suis un très très mauvais client pour les télés. Ils ne pensent pas forcément à moi. En télé, je chante ma chanson et je me sauve. Je ne suis pas à l'aise. J'ai toujours été impressionné par la caméra. Ils ne vont pas faire de l'audimat avec ma tronche! Tu es toujours en contact avec les deux autres membres phares de Manau? Manau, au tout départ, on était six. A l'image, on était trois, c'était un truc de maison de disques, on nous a marketés comme un boys band. Grégor le violoniste a une pizzeria à Madagascar! Rires Cédric, il fait du théâtre. On reste en contact. J'ai continué et pas eux, c'est tout. Cédric, il a voulu faire du théâtre. A un moment, ça a chuté, ça l'a saoulé, il a voulu se lancer là-dedans. Ils sont passés à autre chose, tout simplement. Découvrez ce qu'est devenu Cédric de Manau dans notre article. Vous pourriez refaire quelque chose tous ensemble, comme à l'époque? Je ne sais pas. On est tellement indépendant... Si demain on fait un Olympia, Cédric sera là, c'est automatique. Mais la colonne vertébrale de Manau, ça a toujours été moi. Il y a toujours eu plein d'autres gens... L'âme de Manau, c'est tribal, les gens viennent, partent, je suis un peu le centre puisque j'écris. Attention, je dis ça sans me la péter!


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On est tellement indépendant... Mais la colonne vertébrale de Manau, ça a toujours été moi. But du traitement Obtenir un sevrage total et définitif de l'alcool. On est les mêmes. Aujourd'hui, on est ultra indépendant, on fait tout de A à Z. Donc ils restent sur une image sympa! Il y a un mur parfois avec les journalistes mais pas avec les gens. Je suis comme un boulanger qui a 17 ans de métier. Les objectifs sont de maintenir le sevrage, de dédramatiser une éventuelle rechute. D'un seul coup, les radios peuvent se mettre à le jouer et ça tombe, parfois beaucoup moins. Les doses seront réduites progressivement. Vous pourriez refaire quelque chose tous ensemble, comme à l'époque?